Elle se traduit par une douleur à la jambe survenant pendant la marche et s’achevant moins de 10 minutes après l’arrêt de l’effort. La localisation de la douleur indique les artères atteintes par cette pathologie. Ainsi par exemple, une douleur dans la plante du pied indique une atteinte des artères du pied ou de la jambe.
Il s’agit d’une maladie grave qui peut entraîner des complications cardiaques et cérébrales. Elle est en effet un signe d’apparition ultérieure de complications délétères, cardiaques ou vasculaires.
L'artériopathie périphérique est facile à dépister. Une douleur à la jambe en marchant, après 50 ans, doit pouvoir vous alerter. Dans ce cas, n’hésitez pas à consulter votre médecin.
Les effets du vieillissement ont des répercutions importantes sur l’apparition et les conséquences de l'artériopathie périphérique :
- Après 60 ans, on constate une prévalence de 2 à 3% chez les hommes et de 1 à 2% chez les femmes.
- Au-delà de 70 ans, on constate une prévalence de 5%.
- Après 5 à 10 ans d'évolution, on constate 5 à 10% d'amputations.
- Après 10 ans d'évolution, on constate 60% de mortalité chez les hommes.
Une personne atteinte d’artériopathie périphérique risque 1 à 1,5 fois plus qu’un sujet indemne de développer un accident vasculaire cérébral mortel et 4 fois plus de développer un accident coronaire.
Facteurs de risque
Les facteurs de risque de l’artériopathie périphérique sont ceux de l’athérosclérose : diabète, hypertension, hypercholestérolémie, tabagisme... Le tabagisme et le diabète sont tout particulièrement concernés.
En effet, 4,2 % des diabétiques âgés entre 35 et 55 ans développent une artériopathie périphérique.
2 millions de français seraient atteints d’artérite des membres inférieurs mais 2/3 des patients ne seraient pas diagnostiqués.
Il s’agit pourtant d’une maladie grave qui peut entraîner des complications cardiaques et cérébrales. Elle est en effet un signe d’apparition ultérieure de complications délétères, cardiaques ou vasculaires.
L'artériopathie périphérique est une maladie dont la prévalence est estimée à plus de 5% dans la population âgée de plus de 60 ans.
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