Il s'agit d'une insuffisance circulatoire artérielle, qui peut avoir de nombreuses causes.
Le diabète en premier lieu, puis l'athérosclérose, c'est-à-dire l'obturation progressive des artères par dépôt de substances lipidiques.
Parfois c'est un caillot qui va brutalement boucher une artère.
SYMPTOMES:
Le grand signe est la crampe qui survient à la marche.
La douleur peut sièger à la plante du pied, au mollet, à la cuisse, ou à la fesse.
Au bout de quelques dizaines ou centaines de mètres, elle oblige le malade à s'arrêter.
Cette douleur disparaît en quelques minutes, puis réapparaît pour une même distance.
Ce signe d'alarme doit faire consulter immédiatement.
L'importance des lésions sera fonction de la distance possible effectuée avant que n'apparaisse la crampe que l'on appelle également la claudication intermittente.
Plus le périmètre est court, plus les lésions sont sérieuses.
Quelques examens complémentaires affirmeront le diagnostic.
La prise des oscillations à l'oscillomètre de Pachon peut encore rendre de grands services en médecine ambulatoire pour suspecter très fortement le diagnostic, mais actuellement c'est l'examen Doppler qui affirmera ce diagnostic.
Il pourra être associé au scanner abdominal en cas de suspicion d'anévrisme abdominal.
L'artériographie précisera l'étendue des lésions.
Il sera bien entendu nécessaire de faire un bilan biologique, le contrôle de la glycémie et des lipides sanguins en particulier, sucre et cholestérol, et de contrôler un éventuel retentissement cardiaque ou rénal.
TRAITEMENT
Les recommandations hygiéno-diététiques sont les mêmes que celles de l'ANGINE DE POITRINE (voir ce terme) ou de l'infarctus du myocarde.
En particulier, le tabac doit être absolument interdi: du reste il est tout à fait illusoire d'espérer traiter efficacement un artéritique qui ne veut pas cesser de fumer.
Si la claudication n'est pas très importante, c'est-à-dire si le périmètre de marche avant l'apparition de la crampe est assez grand, un traitement par vasodilatateur et anti-agrégants plaquettaires sera mis en oeuvre, associé parfois à un traitement anti-coagulant.
Rappelons que la marche à pied, à vitesse raisonnable, reste indispensable.
Les soins attentifs des pieds reste également indispensable.
L'efficacité des statines sur la prévention des risques ischémiques est bien établie ( coronariens en particulier).
L'administration par exemple de 40 mg de simvastatine reduit en 5 ans de 24 % la survenue d'accidents ischémiques majeurs.
L'administration des inhibiteurs de l'enzyme de conversion
( IEC) reduit les risques de mortalié cardio-vasculaire.( ramipril à la dose de 10 mg par exemple).
La surveillance médicale sera précise pour détecter les éventuelles aggravations de la maladie qui sont souvent asymptomatiques.
Cette surveillance sera clinique, associée à la mesure de l'indice de pression systolique de la cheville et à l'écho-doppler.
Les cures thermales seront également de grande utilité: le type est Royat.
Si la claudication intermittente est importante, c'est-à-dire si le périmètre de marche avant que n'apparaisse la douleur est court, on pourra avoir recours à la chirurgie, soit pontage, soit endartérectomie, soit athérectomie rotative (voir ANGINE DE POITRINE).
Tout dépendra des résultats de l'artériographie qui visualisera les lésions.
L'artériographie est simplement une radiographie des artères après injection de substance opaque.
L'artérite est donc une maladie grave qui peut mener à la gangrène et de ce fait à l'amputation, si le traitement est mis en oeuvre trop tardivement.
En effet, la complication majeure est la thrombose: c'est-à-dire l'arrêt total de la circulation.
Cela devient une extrême urgence, car si l'on tarde à mettre en oeuvre une thérapeutique salvatrice, l'amputation sera indispensable.
Il faut hospitaliser très rapidement dans ce cas.
Nous signalerons pour mémoire dans l'arsenal thérapeutique la neurostimulation.
Cette stimulation électrique de la moelle épinière peut être proposée dans les cas où toute autre thérapeutique médicale ou chirurgicale est impossible pour une raison quelconque.
Une électrode est placée dans l'espace péridural postérieur pour stimuler les membres inférieurs.
Un nouveau traitement utilisé par des chercheurs Japonais suscite de grands espoirs:
Il s'agit de l'injection de cellules souches de moelle osseuse injectées dans les muscles du mollet.
Après anesthésie générale 500 ml de moelle osseuse est prélevée pour obtenir un concentré riche en cellules souches. avant l'injection intra-musculaire.
Plusieurs semaines après cette injection les deux tirers des malades ainsi traités ont fait état d'une amélioration des douleurs.
Ceux atteints d'ulcères de jambesont constaté une amélioration et chez certains dont l'amputation d'orteils paraissait inéluctable ont pu éviter cette amputation.dans les 3 / 4 des cas.
Ces cellules souches de la moelle osseuse ont une aptitude naturelle à générer des cellules souches endothéliales ( les cellules qui tapissent l'intérieur des arteres), ainsi que des facteurs angiogénétiques( facteurs favorisant la "fabrication" de nouveaux vaisseaux)
Ces résultats demandent à être confirmés par de nouvelles recherches mais semblent d'ors et déjà fort prometteur
Le diabète en premier lieu, puis l'athérosclérose, c'est-à-dire l'obturation progressive des artères par dépôt de substances lipidiques.
Parfois c'est un caillot qui va brutalement boucher une artère.
SYMPTOMES:
Le grand signe est la crampe qui survient à la marche.
La douleur peut sièger à la plante du pied, au mollet, à la cuisse, ou à la fesse.
Au bout de quelques dizaines ou centaines de mètres, elle oblige le malade à s'arrêter.
Cette douleur disparaît en quelques minutes, puis réapparaît pour une même distance.
Ce signe d'alarme doit faire consulter immédiatement.
L'importance des lésions sera fonction de la distance possible effectuée avant que n'apparaisse la crampe que l'on appelle également la claudication intermittente.
Plus le périmètre est court, plus les lésions sont sérieuses.
Quelques examens complémentaires affirmeront le diagnostic.
La prise des oscillations à l'oscillomètre de Pachon peut encore rendre de grands services en médecine ambulatoire pour suspecter très fortement le diagnostic, mais actuellement c'est l'examen Doppler qui affirmera ce diagnostic.
Il pourra être associé au scanner abdominal en cas de suspicion d'anévrisme abdominal.
L'artériographie précisera l'étendue des lésions.
Il sera bien entendu nécessaire de faire un bilan biologique, le contrôle de la glycémie et des lipides sanguins en particulier, sucre et cholestérol, et de contrôler un éventuel retentissement cardiaque ou rénal.
TRAITEMENT
Les recommandations hygiéno-diététiques sont les mêmes que celles de l'ANGINE DE POITRINE (voir ce terme) ou de l'infarctus du myocarde.
En particulier, le tabac doit être absolument interdi: du reste il est tout à fait illusoire d'espérer traiter efficacement un artéritique qui ne veut pas cesser de fumer.
Si la claudication n'est pas très importante, c'est-à-dire si le périmètre de marche avant l'apparition de la crampe est assez grand, un traitement par vasodilatateur et anti-agrégants plaquettaires sera mis en oeuvre, associé parfois à un traitement anti-coagulant.
Rappelons que la marche à pied, à vitesse raisonnable, reste indispensable.
Les soins attentifs des pieds reste également indispensable.
L'efficacité des statines sur la prévention des risques ischémiques est bien établie ( coronariens en particulier).
L'administration par exemple de 40 mg de simvastatine reduit en 5 ans de 24 % la survenue d'accidents ischémiques majeurs.
L'administration des inhibiteurs de l'enzyme de conversion
( IEC) reduit les risques de mortalié cardio-vasculaire.( ramipril à la dose de 10 mg par exemple).
La surveillance médicale sera précise pour détecter les éventuelles aggravations de la maladie qui sont souvent asymptomatiques.
Cette surveillance sera clinique, associée à la mesure de l'indice de pression systolique de la cheville et à l'écho-doppler.
Les cures thermales seront également de grande utilité: le type est Royat.
Si la claudication intermittente est importante, c'est-à-dire si le périmètre de marche avant que n'apparaisse la douleur est court, on pourra avoir recours à la chirurgie, soit pontage, soit endartérectomie, soit athérectomie rotative (voir ANGINE DE POITRINE).
Tout dépendra des résultats de l'artériographie qui visualisera les lésions.
L'artériographie est simplement une radiographie des artères après injection de substance opaque.
L'artérite est donc une maladie grave qui peut mener à la gangrène et de ce fait à l'amputation, si le traitement est mis en oeuvre trop tardivement.
En effet, la complication majeure est la thrombose: c'est-à-dire l'arrêt total de la circulation.
Cela devient une extrême urgence, car si l'on tarde à mettre en oeuvre une thérapeutique salvatrice, l'amputation sera indispensable.
Il faut hospitaliser très rapidement dans ce cas.
Nous signalerons pour mémoire dans l'arsenal thérapeutique la neurostimulation.
Cette stimulation électrique de la moelle épinière peut être proposée dans les cas où toute autre thérapeutique médicale ou chirurgicale est impossible pour une raison quelconque.
Une électrode est placée dans l'espace péridural postérieur pour stimuler les membres inférieurs.
Un nouveau traitement utilisé par des chercheurs Japonais suscite de grands espoirs:
Il s'agit de l'injection de cellules souches de moelle osseuse injectées dans les muscles du mollet.
Après anesthésie générale 500 ml de moelle osseuse est prélevée pour obtenir un concentré riche en cellules souches. avant l'injection intra-musculaire.
Plusieurs semaines après cette injection les deux tirers des malades ainsi traités ont fait état d'une amélioration des douleurs.
Ceux atteints d'ulcères de jambesont constaté une amélioration et chez certains dont l'amputation d'orteils paraissait inéluctable ont pu éviter cette amputation.dans les 3 / 4 des cas.
Ces cellules souches de la moelle osseuse ont une aptitude naturelle à générer des cellules souches endothéliales ( les cellules qui tapissent l'intérieur des arteres), ainsi que des facteurs angiogénétiques( facteurs favorisant la "fabrication" de nouveaux vaisseaux)
Ces résultats demandent à être confirmés par de nouvelles recherches mais semblent d'ors et déjà fort prometteur
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